• Le MuCEM de Marseille, une lumière LED surréaliste sur le front de mer phocéen
  • Détourner l'usage sans toucher aux fondamentaux de l'objet
Réalisations

Le MuCEM de Marseille, une lumière LED surréaliste sur le front de mer phocéen

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À l’occasion de ses 40 ans, LEC revient sur sa contribution lumière avec Yann Kersalé : le MuCEM de Marseille, une constellation LED.

« C’est une de mes plus belles réalisations, à la fois poétique et surréaliste. »

Yann Kersalé, Plasticien Lumière

 

On savait que Yann Kersalé était un plasticien lumière audacieux. Il passe néanmoins un nouveau cap de créativité en 2013 lorsqu’il met en lumière LED le MuCEM de Marseille, imaginé par son ami l'architecte Rudy Ricciotti.

Yann Kersalé nous explique comment il a réussi à créer « une forme de brillance et d'éclat à la manière d’une peau qui habillerait un poisson bleu », le long du front de mer marseillais.

Yann Kersalé se souvient de sa collaboration avec LEC

La faisabilité des réalisations est un critère majeur qui influence la relation avec les partenaires de mes projets depuis 40 ans. L’échange et l’écoute sont extrêmement importants car je ne travaille pas dans le standard, mais dans la métamorphose de l'objet. C’est pourquoi je crée des sculptures avec toutes les formes de l’urbain.

Le détournement de l’usage constitue ma marque de fabrique en tant que plasticien lumière. Je reçois pour cela de nombreux retours positifs depuis de nombreuses années. C’est pour cette raison que j’impose beaucoup de souplesse à tous mes commanditaires.

Au final, mes œuvres ne sont jamais les mêmes : elles s’adaptent parfaitement aux contextes, et racontent à chaque fois une nouvelle histoire.


Une forme de brillance à la manière d’une peau qui habillerait un poisson bleu.

Réaliser une « constellation » sur le toit du MuCEM de Marseille

Je connaissais la capacité de LEC pour faire des « moutons à 5 pattes ». J’ai insisté pour retravailler avec elle car je savais que je pouvais aller dans la métamorphose de l'objet et obtenir le résultat voulu, c'est-à-dire sortir du standard à partir d'une base industrielle.

Avec LEC, on travaille en bonne intelligence car elle épouse le projet. Pour reprendre la métaphore maritime, je dirais que ce sont « de bons marins » qui créent le produit adéquat sur demande. En l'occurrence pour ce projet, je leur ai demandé de réaliser une « constellation » sur le toit du MuCEM et un balisage d’une partie de la passerelle.

Pour y parvenir, on a tout dessiné avant et on a même pré-monté une peau en usine, sur une surface de 4 mètres sur 3, avant que le bâtiment ne soit construit.

Le choix de la LED pour gagner en qualité et en pérennité

L’installation finale est le dessin que je préconiserais, et a reçu l’approbation du public. Je suis vraiment ravi qu’elle plaise et qu’elle s’adapte aux contraintes atmosphériques grâce à du matériel à haute performance. Nous avons réussi à détourner la forme de l’objet sans perdre ni en qualité ni en pérennité.

Je suis particulièrement satisfait de travailler en lumières LED. Elles sont fiables et contribuent à la survie de mon œuvre.

 Le saviez-vous ?
Dès 1977, LEC a fait le pari de la LED. Un pari réussi pour répondre à des cahiers des charges exigeants en termes de fiabilité, d’économie, de maintenance et d’esthétique. Revivez avec nous 40 ans d’histoire de la LED et de contribution lumière.